Compte rendu de la réunion mensuelle du 14 juin 2016
Un peu d’étymologie pour commencer : le mot
« vacances » vient du latin vacare
qui signifie être inoccupé. Les
vacances désignent à l’origine le temps pendant lequel les élèves cessent leurs
études, puis le temps de repos accordé aux travailleurs, et finalement toute
interruption que l’on s’accorde dans ses occupations habituelles. Il s’agit
bien déjà d’un changement, d’une rupture par rapport au quotidien.
C’est ce qui a permis le développement des centres de
vacances où tout est pris en charge et où il n’est question que de se mettre
les pieds sous la table et se reposer …
Mais si traditionnellement, les vacances sont associées à
l’oisiveté, elles sont aussi de plus en plus l’occasion de découvrir un autre
pays, faire des activités différentes, rencontrer de nouvelles personnes,
apprendre …
·
Ainsi, Alain s’en va pendant quelques jours, vivre une
aventure médiévale en participant à un chantier de construction du château fort
de Guédelon dans l’Yonne. (http://www.guedelon.fr/fr/presentation_41.html)
·
Marie-Line et Jean-Marc nous ont parlé de leur séjour au centre
agro-écologique des Amanins dans la Drôme : un lieu d’accueil et de
rencontres où ils ont pu se ressourcer, découvrir, apprendre, en participant aux
travaux de la ferme, aux ateliers d’éco- et auto-construction, au quotidien
d’une vie collective de « sobriété heureuse » riche … mais
dense ! (http://www.lesamanins.com/presentation)
·
Quant à Patrice, il a un rendez-vous prévu de longue
date avec sa passion, qui le conduira aux Etats-Unis le 21 août 2017 pour la
prochaine éclipse totale de soleil !!
Seulement voilà : voyager, surtout loin, implique un mode
de transport. Et on culpabilise quand même un peu (beaucoup) à l’idée de
prendre l’avion, ou même la voiture, pour faire tous ces kilomètres ! Non
seulement ça contribue au dérèglement climatique (consommation de carburant et
rejet de gaz à effet de serre) mais en plus ça génère des déchets inutiles
(emballages et collations non diététiques dans les avions) et ça pollue
(particules fines) : quel cauchemar !!
Quand on a le choix, il est possible d’opter pour des modes
de transport moins polluants (le train), moins chers (le bus) ou plus
conviviaux (co-voiturage).
Et pour l’hébergement aussi, une fois sur place, il existe
des alternatives aux hôtels et centres de vacances organisés : on peut
louer la maison de quelqu’un, voire faire un échange de maison, histoire d’être
comme chez soi mais ailleurs ! Ou même, « partager le canapé »
de quelqu’un qui nous accueille chez lui pour quelques jours (couchsurfing). Et
si en plus il s’agit d’un « greeters », il nous fera découvrir sa
ville à sa manière et partager ses bons plans, en dehors des sentiers battus (http://www.tripteaser.fr/partir/fiche-pratique/42/les-greeters-visiter-une-ville-grace-a-ses-habitants
).
Il y en a même, comme la fille d’Alain et Catherine, qui pratiquent
le tourisme d’immersion et découvrent pendant quelques mois le quotidien des
habitants d’un pays, en partageant les travaux à la ferme par exemple, en
échange du gîte et du couvert (http://www.woofing.fr/)
Et finalement, il est possible aussi de sortir de son
quotidien sans aller bien loin : nous avons la chance d’avoir à proximité
de chez nous, la possibilité d’explorer des îles, des chemins de randonnées, de
faire des stages de yoga (comme Valérie) ou de cuisine (avec la Bonne
Assiette), ou encore de vivre l’aventure du voyage à vélo, comme Alain et
Catherine qui ont été jusqu’à Dinan avec leurs enfants, ou Sylvie qui va pédaler
sur les bords de Loire avec des amis …
Plein de belles idées !
Et pour finir, voici ma contribution (que je n’ai pas eu le
temps de partager pendant la réunion …) ; il s’agit de tout ce que j’ai
fait en famille l’année dernière, qui en ont fait des « vacances
alternatives » :
·
faire du camping
·
s’en aller, mais pas trop loin (Rennes -> Souillac
dans le Lot)
·
aller au marché à pieds au village d’à côté (Payrac)
·
acheter des produits locaux, bio, de saison,
directement aux producteurs
·
assister à des spectacles vivants (concert old music,
soirée dansante, voire cirque – même pas terrible et sous la pluie !)
·
se ravitailler à la vente de légumes bio au camping
·
prendre le petit déjeuner dehors à la fraîche
·
manger dehors sous les arbres
·
aller à Quercyland plutôt que Center Park pour passer
la journée
·
se perdre dans un labyrinthe de maïs !
·
partir en randonnée directement depuis le camping
·
visiter Rocamadour (plutôt que le Mont Saint Michel
surbondé) avec ses sanctuaires, son chemin de croix et ses commerces originaux …
·
écouter la radio locale (Antenne d’Oc) en langue du
coin
·
aller donner le reste de pain dur aux chevaux
·
jouer aux cartes sous la tente
·
assister à la journée Ecaussitoyenne du festival
Ecaussystème de Gignac (petit village alternatif du coin)
·
aller chercher et découvrir les Biocoop près des lieux
de vacances
·
s’offrir la Loire en canoë et laisser le courant nous
porter doucement …
·
s’écarter des parcours trop touristiques (préférer au
château de Blois sa maison de la BD)
·
conscience des sensations (jardin des Brumes de
Chaumont-sur-Loire un jour de canicule ; communion avec la Loire) …
Comme quoi, il est
possible de trouver des petits moments alternatifs
même quand on n’y croit pas,
non ?
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