jeudi 15 décembre 2016

Des éoliennes sur le territoire d’Acigné, parlons-en

Comme la plupart des acignolais, nous avons eu connaissance au printemps 2016 d'un projet d'installation d'éoliennes sur la commune d'Acigné.
Une étude faisabilité est en cours, portée par la société P&T Technologie qui informe de son avancée sur le site http://acigne.eolien.bzh
Courants Alternatifs, plutôt favorable à la transition énergétique vers les énergies renouvelables, souhaite participer aux réflexions et vient de publier le premier article suivant dans le bulletin municipal de décembre 2016 :
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Notre commune est reconnue pour être une « ville à la campagne » où il fait bon vivre. Nous y avons chacun nos habitudes, nos repères, ce qui fait notre quotidien. Un changement dans le paysage peut donc susciter de légitimes  interrogations... Le projet d’éolien dont il est question depuis le début de l’année, nous concerne tous.

 A l’occasion du forum des associations d’Acigné, Courants Alternatifs a recueilli  les questions de certains visiteurs :

  • Quel impact dans notre cadre de vie au quotidien : Combien d’éoliennes ? De quelle taille ? A quelle distance des maisons ? Est-ce que cela fait du bruit ou génère des infra-sons ? Est-ce que ça peut avoir un effet sur la santé des riverains (habitants, agriculteurs) ? Quelles influences sur les milieux naturels et les animaux (forêt de Rennes, zones humides du Chevré) ?
  • Quel impact sur la vie économique locale : L’éolien peut-il constituer un atout ou un frein au développement des activités professionnelles sur la commune et les communes environnantes ? Quelles retombées financières sur les collectivités ? Quelle répercussion en terme de valeur immobilière des propriétés proches ? Quelle place pour un financement participatif citoyen ?
  • Quel impact en terme de production d’énergie pour le territoire : Combien produit une éolienne ? Est-il possible de viser l’autonomie électrique de la commune, voire au-delà, à partir d'une production éolienne ?  Comment les énergies renouvelables peuvent-elles compléter une politique de sobriété et d'efficacité énergétique ?

Autant de questions qui seront posées et débattues, notamment pendant la phase d'étude en 2016-2017 qui va dessiner les contours du projet.

En tant qu'association soucieuse d'un avenir soutenable, nous sommes  convaincus que l'éolien est un formidable atout pour nos territoires afin d'assurer la production locale d’énergie renouvelable  et réduire notre dépendance aux énergies fossiles et nucléaire. Nous pensons qu'un  investissement financier citoyen dans le projet serait un moyen de s’approprier la question énergétique, d’assurer des retombées économiques et sociales pour le territoire, et de garantir une meilleure écoute des riverains.

Nous souhaitons que la phase de concertation qui s'ouvre maintenant  soit une réelle opportunité pour nous, citoyens, de participer, d’échanger entre nous, de comprendre les enjeux du projet et de la transition énergétique pour chacun, et d’orienter les choix qui pourront être faits. Dans les mois qui viennent, Courants Alternatifs envisage d’apporter son éclairage sur le projet sous des formes qui nous restent à définir : consultez régulièrement notre site internet : www.courantsalternatifs.com
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Comme annoncé dans cet article, nous avons commencé à échanger sur ce projet, en interne à l'association, en participant aux deux premières réunions de concertations organisées par P&T Technologie, en rencontrant des riverains du projet d'implantation. 
Nous vous tiendrons, bien sur, au courant de l'évolution de nos réflexions.

vendredi 18 novembre 2016

Fournisseurs d'électricité verte et Enercoop

Le thème de la dernière réunion de Courants Alternatifs – Enercoop, nous a permis d’échanger de façon informelle, plus largement, sur les fournisseurs d’énergie verte. Voici un retour des différentes idées qui ont été débattues, complétées à postériori par quelques discussions sur notre forum interne et par des références trouvées sur internet :

Plusieurs marchands d’électricité "100% verte" arrivent sur le marché  de l’électricité : Enercoop, Lampiris, Planète Oui, etc.… Comment est organisé ce nouveau marché et faut il toujours mieux choisir Enercoop ?

Comment est organisé le marché de l’électricité ?

Avec l’instauration de la libre concurrence, l’organisation unitaire d’EDF a été éclatée en plusieurs composantes indépendantes.

  • Au cœur, il y a RTE, Réseau de transport d’électricité : entreprise publique qui gère les « gros pylônes »  et la circulation, à haute tension, de l’électricité dans les tuyaux. 
  • Ensuite il y a Enedis (ex ERDF) qui fait le lien et les connexions, à basse tension, soit avec les producteurs, soit avec les consommateurs
  • Enfin pour l’exploitation commerciale de tout cela, il y a des fournisseurs qui achètent de l’électricité aux producteurs et la revendent aux particuliers et aux entreprises.
RTE et Enedis assurent donc l'cheminement de l'électricité. Le syndicat départementale d'énergie d'Ille et Vilaine (SDE35) vient de publier une fiche qui explique ce marché de l'électricité.

Le particulier a affaire uniquement à son fournisseur qui lui propose un contrat et lui facture sa consommation. Il peut aussi avoir affaire à Enedis qui assure le raccordement de son lieu de vie au réseau et gère le bon fonctionnement du compteur. Enedis assure les relevés des compteurs quelque soit le fournisseur. Vous trouverez toujours un numéro de téléphone Enedis sur votre facture.
On dit encore qu’Enedis gère le réseau de distribution de l’électricité. Mais cette présentation est hérité de l’organisation française centralisée, d’avant la mise en concurrence, lorsque tout partait de grosses centrales électriques. En fait aujourd’hui, avec l’arrivée de petits acteurs qui sont à la fois producteurs et consommateurs : le toit photovoltaïque d'un particulier, d’un agriculteur ou d'une PME, l’unité de méthanisation d’un agriculteur ou d’une collectivité, l’organisation devient un réseau plus compliqué à gérer.

Quel est le soutien aux énergies renouvelables ?

Dans le cadre des accords sur le climat, l’Union européenne et la France ont défini des mécanismes d’incitation au développement des énergies renouvelables. Actuellement cela repose sur un contrat d'obligation d’achat, une taxe payée par les consommateurs et des certificats de garantie d’origine.

   Contrat d’obligation d’achat

Pour les producteurs d’électricité verte, le contrat d’obligation d’achat inclut un tarif de soutien qui valorise la vente de leur production. L’Etat reverse des compensations à l’acheteur, financées par la taxe CSPE. Jusqu’à présent seul EDF pouvait signer des contrats d’obligation et recevait des compensations. Depuis septembre 2016 Enercoop est aussi agréé à signer ces contrats avec ses producteurs et donc à recevoir les compensations. Cela permettra à Enercoop de baisser ses tarifs pour ses consommateurs.

   Taxe CSPE

Une part importante (57% en 2015) de la taxe de Contribution au Service Public de l’Electricité́ finance le soutien aux énergies renouvelables. Le reste sert notamment pour la production d’électricité́ sur les îles et sites non raccordés, pour les tarifs sociaux destinés aux personnes en situation de précarité, et subventionne en partie le budget du médiateur de l’énergie.

   Garantie d’origine et  Certificats Verts

Le mécanisme des « Garantie d’origine » est géré par la société Powernext qui a été mandatée par l’administration française.
Les certificats  « Garantie d’Origine » sont des titres financiers représentant de l’électricité verte. Un producteur d’électricité verte obtient un certificat qu’il peut vendre à un fournisseur d’électricité. Ce marché financier est éventuellement européen selon les raccordements en réseaux de transport nationaux.

Comment fonctionnent les marchands d’électricité verte ? 

Tous les fournisseurs d’électricité verte, sauf Enercoop, achètent de l’électricité de tout type et achètent en parallèle l’équivalent de certificats de garantie d’origine. La majorité de ces certificats sont liés à la production d’électricité d’origine hydraulique. C’est bien de l’énergie renouvelable mais ces producteurs sont déjà installés depuis longtemps et exploitent tout le potentiel existant sauf peut être celui des micro-centrales hydrauliques qui sont quasiment interdites en France.
Le secteur des énergies renouvelables à développer est celui de l’éolien et du solaire. Il semblerait qu’Enercoop soit le seul fournisseur à se soucier du développement de ce secteur en achetant « vraiment » de l’électricité verte à des producteurs verts.

Voici trois sites internet qui proposent leur classement et donnent leur opinion sur Enercoop :

  • https://jarretelenucleaire.fr/fournisseur-electricite-non-nucleaire/
  • http://www.jechange.fr/energie/electricite/guides/offres-electricite-verte-moins-cheres-3388
  • http://www.fournisseurs-electricite.com/classement-des-fournisseurs-d-electricite-verte

Pourquoi encore choisir Enercoop ?

L’électricité est complètement banalisée une fois injectée dans le réseau RTE. Payer pour de l’électricité verte repose entièrement sur une question de confiance !
Le système Enercoop est simple avec une relation claire avec ses producteurs : la coopérative ne vend que l’électricité de ses producteurs, alors que les autres fournisseurs s’appuient sur le système de « garantie d’origine » géré par la société Powernext.  Ces producteurs achètent des garanties à hauteur des besoins de leurs clients, mais à qui achètent-ils leur électricité. Chez Enercoop, les certificats de garantie, obligatoires, restent internes à la coopérative.
Enercoop est une coopérative qui réunit des consommateurs et des producteurs qui participent tous de façon égalitaire à sa gouvernance.  Elle soutient le développement de nouveaux producteurs d’électricité verte, notamment de petits producteurs. La motivation des autres est uniquement commerciale.
Elle offre donc plus que de l’électricité verte : elle soutient un modèle économique solidaire et responsable.

Choisir un fournisseur d’électricité verte est déjà un premier pas bénéfique pour la transition énergétique et significatif de la volonté du citoyen.
Choisir Enercoop, c’est faire en plus le choix d'un modèle économique alternatif et d'un soutien actif aux énergies renouvelables.

Les motivations, le projet et les objectifs d’Enercoop sont détaillés sur leur site :
http://www.enercoop.fr

Paroles d'adhérents de Courants Alternatifs :

" Ce n’est pas parce qu’on passe à Enercoop qu’on passe sur un autre réseau qui ne distribuerait que de l’énergie verte, et qu’on serait assurés de faire fonctionner nos radiateurs, lampes, frigos, TV et autres, avec de l’énergie verte.
En revanche, bénéficiant de toute façon d’un réseau qui mélange toutes les origines (vertes et nucléaires), on peut, en choisissant de donner nos sous à Enercoop, être assurés qu’ils serviront uniquement au développement des Energies Renouvelables."

" l'important est de savoir à qui on donne nos sous : Soit dans le tonneau sans fond du nucléaire , soit à des petits producteurs de renouvelables et à une coopérative, c'est ma motivation principale pour acheter chez Enercoop."

Est-ce facile de changer de fournisseur y compris pour Enercoop ?

Avec la nouvelle organisation du marché, c’est très facile. Il suffit de souscrire un contrat chez un nouveau fournisseur.
Un adhérent Courants Alternatifs a testé l'adhésion à Enercoop pour un nouvel appartement HLM (étudiant) en Savoie (appartement inoccupé depuis plusieurs mois). Strictement rien à redire : un appel à Enercoop Savoie en donnant l'adresse et dès le lendemain une proposition de rendez-vous au choix pour le branchement arrivait. Un agent Enedis est venu le jour dit et  « la lumière fût ! ».
La démarche est donc très simple. Cet adhérent CA pensait au début rester classiquement chez EDF pour « ne pas prendre de risque de retard », mais en fait il n'en est rien….

Quel surcoût chez Enercoop ?

Alors que tous les nouveaux fournisseurs d’électricité verte font leur publicité sur des tarifs parfois moins cher que les tarifs réglementés, Enercoop, qui jusqu’à cet été, ne bénéficiait pas de la taxe CSPE, propose son électricité aux environ de 15% plus cher, voir 20% pour ceux utilisant le chauffage électrique.
C’est donc un acte militant pour « soutenir un certain modèle social tourné vers le développement de sources de production renouvelable et décentralisée».

Quel est le comportement d’Enedis ?  

Derrière la question de la facilité de raccordement d’un nouvel usager chez Enercoop  se cachait la question de savoir si Enedis mettrait des réticences à réaliser cette connexion. Il semblerait donc qu’Enedis réalise les nouvelles connexions pareillement quelque soit le fournisseur choisi. Par contre, nos retours de la commission du SDE35 font état d’une mauvaise volonté évidente d’Enedis pour le raccordement des nouveaux producteurs d’énergie renouvelables. La chambre d’agriculture, par exemple, fait état de dossiers de raccordement de sites de méthanisation où Enedis fait des devis injustifiés. Un dossier a même conduit à un procès qui a obligé Enedis à diviser sa facture quasiment d’un facteur 10. Le SDE35 qui est en charge du contrôle des actions d’Enedis a beaucoup de difficultés, lui même, à obtenir les informations nécessaires à ce contrôle.

Enercoop respecte-t-il son éthique en fournissant les bornes de recharge des voitures électriques ?

Les bornes de recharge publiques des voitures électriques en Ille et Vilaine sont alimentées par Enercoop. Cela fait suite à un appel d’offre lancé par le SDE35.
La coopérative devait elle répondre à cet appel d’offre compte-tenu du fait que cette coopérative s'est fondé sur 2 piliers : le développement des énergies renouvelables et le développement des économies d'énergie en référence au scénario de l'association Négawatt. D’une part, l’appel incluait la fourniture d’électricité verte à 4 sites de collectivités d’Ille-et-Vilaine. D’autre part, cette question renvoie à la légitimité de la voiture électrique dans la transition énergétique. D’après un de nos adhérents, Enercoop-Bretagne se propose de répondre à cette question dans sa lettre mensuelle si elle lui est formulée par écrit. ...

La filière nucléaire a-t-elle encore quelque chose à apporter ?

La filière actuelle, basée sur l’uranium et l’eau pressurisée, incontestablement NON, elle est trop dangereuse, trop polluante, trop chère. Il faudrait l’arrêter le plus tôt possible.
Par contre, comme c’est expliqué dans le reportage de Théma du 20/9/2016 (Arte Thorium, la face gâchée du nucléaire 20 09 2016), il y a de multiples façons de produire de l’énergie nucléaire selon les combinaisons du combustible, du modérateur et du refroidisseur. En particulier, la solution combinant du Thorium et des solutions de sel offrirait des caractéristiques beaucoup plus compatibles avec une meilleure sécurité des populations. Ce type de réacteur peut démarrer et s’arrêter rapidement, à la demande, et répondre ainsi à une meilleure gestion des pics de consommations ou à l’indisponibilité des sources éoliennes ou solaires.
Cependant avec le nucléaire, rien n’est jamais simple. Le CRIIRAD écrit que « Le thorium 232 est plus radiotoxique que l'uranium 238. » et « L'extraction du thorium au niveau des mines, son traitement pour fabriquer les combustibles posera donc des problèmes de radioprotection particuliers pour les travailleurs et le public. »

mercredi 21 septembre 2016

Soutenons la ferme de la Clotière à Thorigné-Fouillard

La ferme animation de la Clotière à Thorigné-Fouillard est menacée par un projet d'urbanisation de la municipalité de Thorigne-Fouillard. Elle risque de disparaitre dès la fin de l'année 2016. Le terrain appartient à la commune de Thorigné-Fouillard. L'association disposait d'un bail qui risque de ne pas être reconduit...

Désespérés, les membres de l'association demande le soutien de tous.


Vous pouvez aussi aller leur rendre visite, tant que la ferme est encore là. Il s'y passe beaucoup de choses en ce moment, notamment le festival de la Saint-Michel du 29 septembre au 2 octobre



 

dimanche 19 juin 2016

Des vacances alternatives …



Compte rendu de la réunion mensuelle du 14 juin 2016

Un peu d’étymologie pour commencer : le mot « vacances » vient du latin vacare qui signifie être inoccupé. Les vacances désignent à l’origine le temps pendant lequel les élèves cessent leurs études, puis le temps de repos accordé aux travailleurs, et finalement toute interruption que l’on s’accorde dans ses occupations habituelles. Il s’agit bien déjà d’un changement, d’une rupture par rapport au quotidien.

C’est ce qui a permis le développement des centres de vacances où tout est pris en charge et où il n’est question que de se mettre les pieds sous la table et se reposer …

Mais si traditionnellement, les vacances sont associées à l’oisiveté, elles sont aussi de plus en plus l’occasion de découvrir un autre pays, faire des activités différentes, rencontrer de nouvelles personnes, apprendre …

·         Ainsi, Alain s’en va pendant quelques jours, vivre une aventure médiévale en participant à un chantier de construction du château fort de Guédelon dans l’Yonne. (http://www.guedelon.fr/fr/presentation_41.html)

·         Marie-Line et Jean-Marc nous ont parlé de leur séjour au centre agro-écologique des Amanins dans la Drôme : un lieu d’accueil et de rencontres où ils ont pu se ressourcer, découvrir, apprendre, en participant aux travaux de la ferme, aux ateliers d’éco- et auto-construction, au quotidien d’une vie collective de « sobriété heureuse » riche … mais dense !  (http://www.lesamanins.com/presentation)

 
 
·         Quant à Patrice, il a un rendez-vous prévu de longue date avec sa passion, qui le conduira aux Etats-Unis le 21 août 2017 pour la prochaine éclipse totale de soleil !!

Seulement voilà : voyager, surtout loin, implique un mode de transport. Et on culpabilise quand même un peu (beaucoup) à l’idée de prendre l’avion, ou même la voiture, pour faire tous ces kilomètres ! Non seulement ça contribue au dérèglement climatique (consommation de carburant et rejet de gaz à effet de serre) mais en plus ça génère des déchets inutiles (emballages et collations non diététiques dans les avions) et ça pollue (particules fines) : quel cauchemar !!



Quand on a le choix, il est possible d’opter pour des modes de transport moins polluants (le train), moins chers (le bus) ou plus conviviaux (co-voiturage). 

Et pour l’hébergement aussi, une fois sur place, il existe des alternatives aux hôtels et centres de vacances organisés : on peut louer la maison de quelqu’un, voire faire un échange de maison, histoire d’être comme chez soi mais ailleurs ! Ou même, « partager le canapé » de quelqu’un qui nous accueille chez lui pour quelques jours (couchsurfing). Et si en plus il s’agit d’un « greeters », il nous fera découvrir sa ville à sa manière et partager ses bons plans, en dehors des sentiers battus (http://www.tripteaser.fr/partir/fiche-pratique/42/les-greeters-visiter-une-ville-grace-a-ses-habitants ).

Il y en a même, comme la fille d’Alain et Catherine, qui pratiquent le tourisme d’immersion et découvrent pendant quelques mois le quotidien des habitants d’un pays, en partageant les travaux à la ferme par exemple, en échange du gîte et du couvert (http://www.woofing.fr/)

Et finalement, il est possible aussi de sortir de son quotidien sans aller bien loin : nous avons la chance d’avoir à proximité de chez nous, la possibilité d’explorer des îles, des chemins de randonnées, de faire des stages de yoga (comme Valérie) ou de cuisine (avec la Bonne Assiette), ou encore de vivre l’aventure du voyage à vélo, comme Alain et Catherine qui ont été jusqu’à Dinan avec leurs enfants, ou Sylvie qui va pédaler sur les bords de Loire avec des amis …
Plein de belles idées !

Et pour finir, voici ma contribution (que je n’ai pas eu le temps de partager pendant la réunion …) ; il s’agit de tout ce que j’ai fait en famille l’année dernière, qui en ont fait des « vacances alternatives » :
·         faire du camping
·         s’en aller, mais pas trop loin (Rennes -> Souillac dans le Lot)
·         aller au marché à pieds au village d’à côté (Payrac)
·         acheter des produits locaux, bio, de saison, directement aux producteurs
·         assister à des spectacles vivants (concert old music, soirée dansante, voire cirque – même pas terrible et sous la pluie !)
·         se ravitailler à la vente de légumes bio au camping
·         prendre le petit déjeuner dehors à la fraîche
·         manger dehors sous les arbres
·         aller à Quercyland plutôt que Center Park pour passer la journée
·         se perdre dans un labyrinthe de maïs !
·         partir en randonnée directement depuis le camping
·         visiter Rocamadour (plutôt que le Mont Saint Michel surbondé) avec ses sanctuaires, son chemin de croix et ses commerces originaux …
·         écouter la radio locale (Antenne d’Oc) en langue du coin
·         aller donner le reste de pain dur aux chevaux
·         jouer aux cartes sous la tente
·         assister à la journée Ecaussitoyenne du festival Ecaussystème de Gignac (petit village alternatif du coin)
·         aller chercher et découvrir les Biocoop près des lieux de vacances
·         s’offrir la Loire en canoë et laisser le courant nous porter doucement …
·         s’écarter des parcours trop touristiques (préférer au château de Blois sa maison de la BD)
·         conscience des sensations (jardin des Brumes de Chaumont-sur-Loire un jour de canicule ; communion avec la Loire) …

Comme quoi, il est possible de trouver des petits moments alternatifs 
même quand on n’y croit pas, non ?