dimanche 19 juin 2016

Des vacances alternatives …



Compte rendu de la réunion mensuelle du 14 juin 2016

Un peu d’étymologie pour commencer : le mot « vacances » vient du latin vacare qui signifie être inoccupé. Les vacances désignent à l’origine le temps pendant lequel les élèves cessent leurs études, puis le temps de repos accordé aux travailleurs, et finalement toute interruption que l’on s’accorde dans ses occupations habituelles. Il s’agit bien déjà d’un changement, d’une rupture par rapport au quotidien.

C’est ce qui a permis le développement des centres de vacances où tout est pris en charge et où il n’est question que de se mettre les pieds sous la table et se reposer …

Mais si traditionnellement, les vacances sont associées à l’oisiveté, elles sont aussi de plus en plus l’occasion de découvrir un autre pays, faire des activités différentes, rencontrer de nouvelles personnes, apprendre …

·         Ainsi, Alain s’en va pendant quelques jours, vivre une aventure médiévale en participant à un chantier de construction du château fort de Guédelon dans l’Yonne. (http://www.guedelon.fr/fr/presentation_41.html)

·         Marie-Line et Jean-Marc nous ont parlé de leur séjour au centre agro-écologique des Amanins dans la Drôme : un lieu d’accueil et de rencontres où ils ont pu se ressourcer, découvrir, apprendre, en participant aux travaux de la ferme, aux ateliers d’éco- et auto-construction, au quotidien d’une vie collective de « sobriété heureuse » riche … mais dense !  (http://www.lesamanins.com/presentation)

 
 
·         Quant à Patrice, il a un rendez-vous prévu de longue date avec sa passion, qui le conduira aux Etats-Unis le 21 août 2017 pour la prochaine éclipse totale de soleil !!

Seulement voilà : voyager, surtout loin, implique un mode de transport. Et on culpabilise quand même un peu (beaucoup) à l’idée de prendre l’avion, ou même la voiture, pour faire tous ces kilomètres ! Non seulement ça contribue au dérèglement climatique (consommation de carburant et rejet de gaz à effet de serre) mais en plus ça génère des déchets inutiles (emballages et collations non diététiques dans les avions) et ça pollue (particules fines) : quel cauchemar !!



Quand on a le choix, il est possible d’opter pour des modes de transport moins polluants (le train), moins chers (le bus) ou plus conviviaux (co-voiturage). 

Et pour l’hébergement aussi, une fois sur place, il existe des alternatives aux hôtels et centres de vacances organisés : on peut louer la maison de quelqu’un, voire faire un échange de maison, histoire d’être comme chez soi mais ailleurs ! Ou même, « partager le canapé » de quelqu’un qui nous accueille chez lui pour quelques jours (couchsurfing). Et si en plus il s’agit d’un « greeters », il nous fera découvrir sa ville à sa manière et partager ses bons plans, en dehors des sentiers battus (http://www.tripteaser.fr/partir/fiche-pratique/42/les-greeters-visiter-une-ville-grace-a-ses-habitants ).

Il y en a même, comme la fille d’Alain et Catherine, qui pratiquent le tourisme d’immersion et découvrent pendant quelques mois le quotidien des habitants d’un pays, en partageant les travaux à la ferme par exemple, en échange du gîte et du couvert (http://www.woofing.fr/)

Et finalement, il est possible aussi de sortir de son quotidien sans aller bien loin : nous avons la chance d’avoir à proximité de chez nous, la possibilité d’explorer des îles, des chemins de randonnées, de faire des stages de yoga (comme Valérie) ou de cuisine (avec la Bonne Assiette), ou encore de vivre l’aventure du voyage à vélo, comme Alain et Catherine qui ont été jusqu’à Dinan avec leurs enfants, ou Sylvie qui va pédaler sur les bords de Loire avec des amis …
Plein de belles idées !

Et pour finir, voici ma contribution (que je n’ai pas eu le temps de partager pendant la réunion …) ; il s’agit de tout ce que j’ai fait en famille l’année dernière, qui en ont fait des « vacances alternatives » :
·         faire du camping
·         s’en aller, mais pas trop loin (Rennes -> Souillac dans le Lot)
·         aller au marché à pieds au village d’à côté (Payrac)
·         acheter des produits locaux, bio, de saison, directement aux producteurs
·         assister à des spectacles vivants (concert old music, soirée dansante, voire cirque – même pas terrible et sous la pluie !)
·         se ravitailler à la vente de légumes bio au camping
·         prendre le petit déjeuner dehors à la fraîche
·         manger dehors sous les arbres
·         aller à Quercyland plutôt que Center Park pour passer la journée
·         se perdre dans un labyrinthe de maïs !
·         partir en randonnée directement depuis le camping
·         visiter Rocamadour (plutôt que le Mont Saint Michel surbondé) avec ses sanctuaires, son chemin de croix et ses commerces originaux …
·         écouter la radio locale (Antenne d’Oc) en langue du coin
·         aller donner le reste de pain dur aux chevaux
·         jouer aux cartes sous la tente
·         assister à la journée Ecaussitoyenne du festival Ecaussystème de Gignac (petit village alternatif du coin)
·         aller chercher et découvrir les Biocoop près des lieux de vacances
·         s’offrir la Loire en canoë et laisser le courant nous porter doucement …
·         s’écarter des parcours trop touristiques (préférer au château de Blois sa maison de la BD)
·         conscience des sensations (jardin des Brumes de Chaumont-sur-Loire un jour de canicule ; communion avec la Loire) …

Comme quoi, il est possible de trouver des petits moments alternatifs 
même quand on n’y croit pas, non ?