lundi 14 juin 2010

Echangeons nos recettes

La dernière réunion de Courants Alternatifs était consacrée à des échanges de recettes et à des dégustations... Séverine nous a fait gouter son délicieux pain marocain à base de semoule de blé, Elodie une soupe aux fanes de radis. Hélène a distribué son Kéfir de fruits , une boisson pétillante aux multiples bienfaits, qui se cultive...dans sa cuisine. Jean-Michel nous a dévoilé ce qu'il consommait au petit déjeuner : un mélange de graines fraichement moulues de sarrasin de sésame et de lin associées à un citron et à une banane. On comprend maintenant où il trouve l'énergie pour se déplacer tous les jours à vélo !
Il y avait également plusieurs gateaux délicieux... Je vous laisse compléter ce billet avec vos recettes que je n'ai pas toutes notées.

Par ailleurs, Benoît nous a donné des nouvelles de Noyal et notamment la création d'un SEL (Système d'échange local).
Nous avons également échangé sur l'organisation d'une réunion en octobre / novembre prochain qui donnerait la parole à un intervenant dans le domaine de l'isolation en rénovation. A voir du côté de l'association empreinte.

mardi 8 juin 2010

OPA hostile sur l’indépendance alimentaire des haïtiens ?

La multinational Monsanto a décidé de donner 475 tonnes de semences hybrides aux paysans haïtiens. Ce geste paraît à première vue très généreux. Pourtant, le consul d’Haïti à Montréal a dit que le don concernait initialement des semences génétiquement modifiées. Le ministère de l’agriculture a eu la bonne idée de refuser.
Monsanto philanthrope ?
Regardons de plus près la « qualité » principale des semences hybrides : le paysan ne peut pas les ressemer après la récolte. Les paysans haïtiens seront donc obligés de racheter des semences l’année prochaine. De plus, contrairement aux variétés locales, les hybrides (globalement plus fragile) sont plus gourmands en engrais et pesticides. Produits que, vous l’aurez deviné, Monsanto vend.
Haïti se voit donc confronter à une véritable prise de contrôle de son agriculture, obérant gravement son indépendance alimentaire.
Les haïtiens n’ont vraiment pas besoin de ce nouveau coup dur. Il faut les aider à sauver leur agriculture vivrière, basée sur des semences locales sélectionnées depuis des millénaires pour leur adaptation aux conditions locales.