Mais personne ne vous explique pourquoi ! Voici donc ainsi dévoilé le secret de cette étonnante réussite en commençant dès le début du cycle :
- Les mines d’uranium, qui fournissent les 8000 à 9000 tonnes d’uranium naturel nécessaires chaque année à nos centrales hexagonales, sont exploitées à la pelle sans énergie, sans mécanisation ni carburant et tout ceci dans la commune d’à côté en circuit court. Ainsi le minerai est concassé, traité et transformé en « yellow cake » (une sorte de poudre jaune où l’uranium naturel a été séparé des autres roches) dans un processus chimique ne faisant intervenir que du vinaigre de cidre, sans aucune énergie consommée ni production de terrils miniers.
- Le yellow cake issu des mines est transporté vers la France en provenance des pays producteurs (Kasakstan, Niger, Australie) uniquement avec des voiliers et des chameaux.
- L’usine traitant le yelow cake en France pour le transformer en hexafluor d’uranium fonctionne sans énergie et sans utiliser de gaz fluorés (gaz très dangereux en terme d’effet de serre, beaucoup plus que le CO2 en fait) remplacés par du dentifrice au fluor , les salariés viennent tous travailler à vélo ou à pied.
- L’enrichissement du combustible ne consomme aucune énergie , les centrifugeuses d’enrichissement étant mises en rotation par les salariés qui pédalent au sous-sol (et qui viennent aussi à vélo)
- La préparation du combustible (fabrication des assemblage fissiles dans les tubes de zirconium) est un processus totalement manuel qui ne consomme aucune énergie ni aucun matériau embarquant de l’énergie grise
- Les combustibles sont transférés aux centrales en charrettes à bras sécurisées
- Les centrales ne consomment rien pour le fonctionnement des servitudes et du contrôle commande et les salariés viennent tous travailler à vélo, les piscines de refroidissement ne consomment rien.
- Les combustibles usés sont envoyés à la Hague en charrettes
- L’usine de la Hague ne consomme pas d’énergie ni d’intrants pour assurer les traitements chimiques complexes de séparation du plutonium et de conditionnement des déchets (sauf des scies à métaux et un peu de jus de citron bio pour dissoudre les assemblages de zirconium)
- Enfin toutes les infrastructures colossales citées ci-dessus ont été bâties en briques de terre crue locale sans énergie et les chantiers ont été entièrement manuels à la pelle et à la truelle. Aucun composant n’a été importé et il n’y a pas d’électronique dans les installations nucléaires.
Non mais sérieusement, vous y croyez ?
Je comprends maintenant pourquoi l'EPR de Flamanville est si long à construire...
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